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Valentin Hehli. Pedro Lenz, Olten, dans son bureau. Pour CH-Media, 5.4.2024.
Valentin Hehli . Le photographe du Fricktal Valentin Hehli (2002*), vit et travaille dans l'Oberland zurichois. En 2023, il a terminé sa formation de photographe CFC à la F+F Schule für Kunst und Design et a effectué, dans le cadre de sa formation, un stage d'un an en tant que photographe de presse auprès de l'Aargauer Zeitung.
Et il continue à se former - actuellement et depuis 2023 à temps partiel en tant que designer de communication en photographie à la Höhere Fachschule de Saint-Gall. Parallèlement, il travaille en tant que photographe indépendant dans divers domaines tels que le photojournalisme, le reportage, le portrait, l'événementiel et le paysage. Comment as-tu découvert la photographie ? Je suis parti en Australie pour une année d'échange. Peu avant mon départ, mon téléphone portable est tombé en panne et j'ai dû voyager avec un téléphone de rechange. Heureusement, vu d'aujourd'hui, la qualité de l'appareil photo était inacceptable. Ma mère d'accueil m'a donné un appareil photo numérique et c'est ainsi que j'ai commencé à documenter mon année d'échange. Cette expérience t'a-t-elle incitée à suivre une formation au CFA ? Oui ! Je suis partie en Australie sans savoir ce que j'allais faire après l'échange. Vers la fin de l'année, j'ai su que je voulais devenir photographe professionnel et j'ai déjà envoyé mes premières candidatures depuis l'Australie. Qu'est-ce qui te plaît dans la photographie ? Elle me permet non seulement d'immortaliser des moments éphémères, mais aussi de les mettre en scène au préalable. La photographie est pour moi une interaction intense avec mon environnement et les images qui en résultent sont le produit de cette interaction. C'est ce qui fait pour moi la fascination de la photographie. La photographie professionnelle est ta première voie de formation, mais tu te perfectionnes déjà. Est-ce nécessaire ? Non, il n'est pas nécessaire de suivre une formation pour devenir photographe professionnel. Il y a des photographes qui réussissent sans avoir suivi de formation. Ce qui est bien dans notre métier, c'est que nous sommes jugés sur notre portfolio et non sur notre diplôme. J'ai beaucoup profité de ma formation CFC et je continue à le faire à l'ES. Les diplômes peuvent être utiles et laisser des options ouvertes. Un diplôme ES donne accès à des études HES. Le diplôme ES est également une condition préalable à certains emplois de professeur. Comment s'est passée ton entrée dans la profession en tant que jeune photographe ? Le métier de photographe est un métier plutôt rare, ce qui a rendu la recherche d'une place de formation CFC difficile. Les places d'apprentissage sont peu nombreuses. De plus, il faut du temps pour s'établir en tant que photographe indépendant, un processus dans lequel je me trouve encore. Je considère toutefois comme un privilège d'avoir eu la possibilité de m'engager dans cette voie dès mon plus jeune âge. Je le dois en grande partie au soutien que j'ai reçu de mes parents. Peux-tu nous parler de ta série de portraits ? Grâce à mon travail en tant que stagiaire et freelance à l'Aargauer Zeitung, un pool d'images variées de portraits s'est constitué au fil du temps. J'apprécie beaucoup de pouvoir faire le portrait de personnes très différentes. Le métier de photographe me permet de découvrir des univers très différents et, une fois le shooting terminé, j'ai l'occasion de quitter ces mondes, ce que j'apprécie beaucoup. Qu'attends-tu de l'association professionnelle SIYU ? J'espère que mon adhésion permettra un échange plus étroit avec d'autres photographes professionnels. De plus, le fait d'être membre signale un certain degré de professionnalisme.
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