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SBF Personnel

18.11.2023

Michel Jaussi, Aéroport de Kloten

Michel Jaussi . Le photographe argovien Michel Jaussi - il est membre du SBF depuis 30 ans - est connu pour ses prises de vue aériennes, réalisées avec un drone ou lors d'un vol spectaculaire en hélicoptère. Après avoir suivi une formation de photographe à Berne à la fin des années 80, Jaussi s'est mis à son compte en 1992. Il a connu ses premiers succès en photographiant des voitures dans le paysage pour Mercedes-Benz. Aujourd'hui, ses domaines de travail sont le Landscape, le transport, le tourisme, l'aérien, l'architecture, l'industrie et le corporate.

Jaussi n'a plus de studio, il travaille aujourd'hui depuis chez lui à Linn (AG) ou depuis un hélicoptère. Sa passion : les paysages ouverts et impressionnants, les panoramas urbains et l'élaboration de visuels clés jusque dans les moindres détails. Pour la cinquième fois consécutive, il fait partie du cercle des 200 Best Ad Photographers Worldwide by Lürzers Archive.
 
Tu es un expert en drones et en photographie aérienne. Pourquoi la photographie aérienne est-elle devenue ta spécialité ? J'aime beaucoup travailler dans la nature. Découvrir les ambiances au petit matin ou en fin de journée, notamment lorsque le soleil est bas, c'est ce qui enrichit notre métier. La photographie aérienne s'est imposée d'elle-même à un moment donné. Pour réaliser des images exceptionnelles dans le domaine des paysages et des paysages urbains, il est indispensable de se placer en hauteur avec l'appareil photo. C'est souvent la seule façon d'obtenir des photos à l'effet épique. Les succès obtenus dans ce domaine me donnent raison.
 
Quels sont les avantages économiques de la prise de vue par drone ? Il faut tout de même investir dans la formation, les tests et le matériel. Si le projet l'exige, je monte dans un hélicoptère. Et ce depuis de nombreuses années. Je travaille avec des trépieds en hauteur depuis 2013. Depuis 2015, j'utilise de gros drones, mais je les ai souvent fait réaliser en sous-traitance et en ma compagnie. En 2017, j'ai investi dans un gros drone et j'ai suivi les formations correspondantes. Pour moi, c'était la bonne décision. Je suis désormais très flexible et indépendante pour les mises en œuvre. Mais il était également judicieux d'investir dans un gros drone pour des raisons économiques. Je l'utilise désormais aussi pour des missions plus modestes.
 
Pour tes photos aériennes, tu fais des vols en hélicoptère. Quels sont les défis en matière de sécurité ? L'essentiel est de bien planifier le motif. Je dois connaître les conditions de lumière à l'avance. Quel est le bon moment pour la réalisation ? Les aspects de sécurité sont très importants pour les vols d'hélicoptères et de drones. Dans le cas de la photographie par drone, je suis seul responsable de la sécurité et j'ai donc une responsabilité encore plus grande.
 
Le développement durable est pour toi une préoccupation majeure. Comment mets-tu ce thème en pratique dans tes photos ? Depuis une dizaine d'années, j'essaie de montrer que le thème de l'énergie renouvelable peut être mis en œuvre de manière attrayante. Avec ces photos, je veux aussi montrer que de telles installations peuvent modifier le paysage et aussi l'enrichir. J'y vois souvent aussi une esthétique et je peux ainsi contribuer à la discussion.
 
L'un de tes points forts est de photographier des voitures dans le paysage. Comment cela s'accorde-t-il avec le thème de la durabilité ? La photographie de voitures dans le paysage a fortement diminué entre-temps. D'une part, beaucoup de choses sont aujourd'hui réalisées en images de synthèse, d'autre part, de telles productions sont généralement réalisées une seule fois au niveau international, puis adaptées à tous les pays. En tant qu'entrepreneur, il faut faire preuve de bon sens en matière de durabilité. Ce n'est pas à moi de remettre en question les visions et les souhaits du client, mais de les soutenir avec mes connaissances.
 
Tu es au SBF depuis 30 ans. Comment l'association a-t-elle évolué durant cette période ? L'association est aujourd'hui organisée de manière plus professionnelle qu'à l'époque où le World Wide Web n'existait pas encore. L'association n'a cessé d'évoluer et d'utiliser les nouvelles technologies à son profit.
 
En tant que membre de longue date, comment as-tu pu profiter du SBF ? J'en ai beaucoup profité. En commençant par la caisse de compensation Promea, en passant par plusieurs apparitions dans les publications de livres du SBF Bern Mittelland, qui ont été envoyées à l'ensemble du secteur de la publicité, pour traiter des questions juridiques, jusqu'à l'élaboration commune de l'autorisation Sora pour les membres de l'association en relation avec la nouvelle réglementation sur les drones (reprise du droit européen).
 
Que souhaites-tu que le futur SBF fasse ? Que l'association continue à s'engager et à se concentrer sur les thèmes d'avenir.